Le président français Emmanuel Macron a reconnu ce vendredi 1er novembre que Larbi Ben M’hidi a été « assassiné [en 1957] par des militaires français placés sous le commandement du général Aussaresses », a indiqué la présidence française dans un communiqué.
« La reconnaissance de cet assassinat atteste que le travail de vérité historique, que le président de la République a initié avec le président Abdelmadjid Tebboune, se poursuivra », précise encore la présidence française.
« Comme le président de la République (Emmanuel Macron) l’a déjà reconnu pour Maurice Audin et Ali Boumendjel, cette répression s’accompagna de la mise en place d’un système hors la société des droits de l’homme et du citoyen, rendu possible par le vote des ‘pouvoirs spéciaux’ au Parlement », ajoute l’Elysée.
Le but d’Emmanuel Macron est « d’aboutir à la constitution d’une mémoire apaisée et partagée », précise encore la présidence française.
Le déni de la vérité sur la responsabilité de la France dans l’assassinant du héros algérien Larbi Ben M’hidi a duré 67 ans. Ben M’hidi a été pendu dans la nuit 3 au 4 mars 1957, lors de la bataille d’Alger, par des militaires français qui ont maquillé sa mort en suicide.