L’Armée algérienne avait détruit dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025 un drone armé de reconnaissance appartenant au Mali.
Le ministère de la Défense nationale avait indiqué dans un communiqué que « un drone armé de reconnaissance a été détecté et détruit, dans la nuit de lundi à mardi, après avoir pénétré l’espace aérien national sur une distance de 2 kilomètres à proximité de la ville frontalière de Tin-Zaouatine (6e Région militaire) ».
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, est revenu, ce samedi à Alger, sur cette affaire.
Il a affirmé que l’Algérie n’a reçu aucune correspondance de la part de la Cour internationale de justice concernant le drone armé malien qui a franchi les frontières algériennes avant d’être abattu.
Lors d’une conférence de presse tenue ce samedi au siège du ministère, Attaf a précisé qu’il « n’existe aucune requête introduite par l’État du Mali auprès de la Cour internationale de justice. Et si une telle demande concernait un pays, celui-ci en aurait été officiellement informé. »
Il a ajouté : « En ce qui concerne l’Algérie, aucune correspondance n’a été reçue à ce sujet. De notre côté, nous avons pris contact avec la Cour dès la diffusion de l’information pour nous en assurer. Mais il n’existe absolument rien à ce propos. »
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