L’Algérie assure à partir de ce mercredi 1er janvier 2025 la présidence du Conseil de sécurité de l’ONU pour le mois de janvier, une présidence qu’elle compte mettre à profit pour continuer à faire entendre la voix des pays arabes et africains et plaider en faveur des causes justes.
Un an après son élection en tant que membre non permanent de cet organe onusien, l’Algérie est appelée, en effet, à assumer la présidence du Conseil de sécurité pour un mois, durant lequel une priorité toute particulière sera accordée aux dossiers concernant la situation au Moyen-Orient, notamment en Palestine occupée et à la lutte contre le terrorisme en Afrique.
L’Algérie prévoit, à ce titre, d’organiser, au niveau ministériel, le débat public trimestriel du Conseil sur « La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, devrait prendre part à cet évènement.
Près de 15 mois après le début de l’agression sioniste génocidaire contre la bande de Ghaza, le Conseil de sécurité de l’ONU a étalé, au grand jour, son incapacité à assurer même une protection minimale aux populations civiles palestiniennes.
En dépit des efforts de ses membres élus, notamment l’Algérie, à lui faire reprendre la voie du dialogue et d’une indispensable responsabilité face au génocide en cours à Ghaza, l’organe principal des Nations unies, chargé du maintien de la paix et de la sécurité internationales, est resté divisé.