OpenAI, la maison mère de ChatGPT, a accusé ce mercredi des entreprises chinoises, mais pas seulement, de tenter de copier leur modèle d’intelligence artificielle (IA), appelant à un renforcement de la coopération avec les autorités américaines et la mise en place de mesures de sécurité.
Le communiqué de l’entreprise a été publié après l’arrivée sur le marché de DeepSeek, un agent conversationnel à l’IA développé par une start-up chinoise pour une fraction du coût de ses concurrents, entraînant lundi une chute des valeurs technologiques à Wall Street.
Face aux performances du modèle IA de DeepSeek, des voix américaines ont affirmé que l’entreprise s’était contenté de retravailler les modèles développées aux États-Unis, tels que celui faisant fonctionner ChatGPT. Selon OpenAI, des concurrents ont utilisé un procédé dit de distillation de connaissances, qui consiste à transférer les connaissances d’un grand modèle, déjà entraîné, vers un modèle plus petit, comme la transmission des connaissances d’un professeur vers ses étudiants.
« Nous savons que des entreprises chinoises, et d’autres, cherchent constamment à distiller des modèles depuis les principales entreprises américaines de l’IA », a assuré n porte-parole d’OpenAI, soulignant les questions que cela pose en termes de propriété intellectuelle entre les États-Unis et la Chine. Le responsable chargé de l’IA auprès de Donald Trump, David Sacks, a assuré sur Fox News qu’il « existait des preuves très claires que DeepSeek avait distillé les connaissances en partant des modèles d’OpenAI ».
Un tel procédé irait à l’encontre des conditions d’utilisation de ses modèles, a précisé OpenAI, qui a ajouté travailler sur des moyens de détecter et empêcher de futures tentatives.
L’entreprise, dirigée par Sam Altman, est-elle même accusée d’avoir violé à de multiples reprises la propriété intellectuelle de créateurs partout dans le monde, en particulier en utilisant des éléments sous droits d’auteur pour entraîner ses modèles d’IA générative.