Le Fonds algérien des startups (ASF) compte lancer cette année un fonds d’investissement avec l’apport financier des sociétés du secteur de l’énergie et des mines, destiné à accompagner les startups dans la concrétisation de leurs projets relatifs au domaine énergétique, a annoncé ce samedi 25 mai à Alger son directeur général Okba Hachani.
Actuellement en phase de projet, et pour lequel des discussions viennent d’être lancées entre l’ASF et des compagnies énergétiques nationales pour d’éventuelles contributions financières, ce nouvel outil de financement, une fois opérationnel, interviendra «dans le cadre d’une approche de cofinancement», a-t-il indiqué à l’APS en marge d’une journée d’études sur l’innovation dans le secteur de l’énergie et des mines.
A travers ce Fonds, l’ASF aura à «gérer les fonds pour les investisseurs qui vont l’intégrer tout en investissant avec eux» dans des projets lancés par des startups algériennes opérant dans des projets ou des solutions relevant du secteur de l’énergie et des mines, a expliqué M. Hachani.
Présentant l’idée de ce projet baptisé «Future of Energy Fund» lors de cette journée d’étude, le DG de l’ASF a affirmé qu’il s’agit de «diversifier les sources de financement via ce véhicule d’investissement spécialisé, pour des levées des fonds pour les entreprises et startups du secteur de l’énergie et des mines, en tirant profit de l’expertise des entreprises pétrolières et gazières».
Créé par six banques publiques, l’ASF est un fonds d’investissement, sous forme de société de capital-risque, qui fait partie du dispositif d’appui et d’accompagnement des startups.
Il intervient pour pallier l’insuffisance des fonds propres des jeunes entreprises, considéré comme principal obstacle pour les jeunes entrepreneurs.
Créé fin 2020, l’ASF opère aussi bien dans le financement de la phase lancement des startups que dans l’étape développement, à travers des prises de participation minoritaires au sein de ces entités.
Ses tranches de financement vont de 5 millions de Da à 150 millions de Da, sous forme de prise de participation.
Le Fonds s’est vu également confier la gestion des fonds d’investissement des 58 wilayas, à raison d’un (1) milliard de Da par wilaya pour le compte du Trésor public afin de financer les jeunes entrepreneurs et les entreprises à hauteur de 150 millions de Da par entreprise.