Clap de fin pour le journal Liberté. Son actionnaire majoritaire a décidé de le fermer et ne sera plus disponible dans les kiosques à partir de la fin de la semaine prochaine.
La parution du dernier numéro du journal est fixé pour jeudi prochain 14 avril. Une assemblée générale extraordinaire (AGE) tenue, hier, mercredi au siège du journal a acté cette fermeture.
Au cours de cette AGE, il a été décidé la dissolution anticipée de la Sarl Saec qui édite le journal Liberté « pour des raisons économiques », rapporte le quotidien dans son édition de ce jeudi 7 avril.
L’actionnaire majoritaire du jouranl, l’homme d’affaires Issad Rebrad, en dépit des multiples appels, a refusé de revenir sur sa décision qu’on présente comme « irrévirsible ».
L’éditorialiste de Liberté a qualifié cette décision de « brutale qu’a prise, il y a quelques jours, son propriétaire, Issad Rebrab ». C’est « Un véritable cataclysme médiatique que nul n’a vu venir après trente ans d’existence, de lutte et de résistance », a-t-il écrit.
« Les réactions, les appels et les soutiens affichés par des femmes et des hommes pour la sauvegarde de Liberté n’ont pas dissuadé le capitaine d’industrie à liquider l’un des fleurons de la presse nationale, continentale et internationale », peut-on lire encore dans l’éditorial de Liberté.
Le collectif des salariés de Liberté a publié un communiqué dans lequel il a annoncé l’intention d’Issad Rebrad de fermer le journal.
Une pétition a été, ensuite, lancée dimanche dernier par des intellectuels, journalistes, universitaires, chercheurs et artistes pour appeler à préserver le quotidien francophone. Ces actions n’ont pas pu peser sur le patron de Cevital pour revenir sur sa décision de fermer le journal.