Une frappe aérienne israélienne sur un hôpital de la ville de Gaza « Al Ahli al Arabi » a fait des centaines de morts ce mardi, rapportent les autorités palestiniennes à Gaza.

Un responsable de la défense civile de la bande de Gaza interrogé sur la chaîne Al jazeera a déclaré que plus de 300 personnes avaient été tuées. Une source au ministère de la Santé de Gaza a fait état de 500 morts.

Le Hamas a déclaré que la plupart des victimes étaient des déplacés. « Il y a de nombreux corps démembrés et écrasés », a déclaré Izzat El Rechiq, haut responsable du Hamas.

Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, a déclaré trois jours de deuil et annulé une rencontre prévue avec Joe Biden.

« Ce qui se déroule est un génocide. Nous appelons la communauté internationale à intervenir immédiatement pour cesser ce massacre. Le silence n’est plus acceptable », a déclaré l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) dans un communiqué.

Des affrontements ont éclaté mardi soir entre forces de sécurité palestiniennes et manifestants dans le centre de Ramallah et d’autres villes de Cisjordanie occupée, selon des témoins.

Du Qatar à la Jordanie, de la Tunisie à l’Egypte, de nombreux pays arabes ont exprimé leur condamnation. L’Iran a dénoncé un « sauvage crime de guerre », le ministère turc des Affaires étrangères a parlé d' »attaque barbare ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a également condamné cette frappe, qualifiée d' »inacceptable » par le Premier ministre canadien Justin Trudeau.

L’ancien dirigeant du Hamas Khaled Mechaal a appelé à des manifestations devant les ambassades d’Israël.

Selon les autorités de santé de Gaza, au moins 3.000 personnes ont péri dans les bombardements israéliens sur l’enclave depuis l’attaque du Hamas en Israël qui a fait 1.300 morts le 7 octobre.