L’Algérie a réagi ce mardi 7 janvier aux propos du président français, Emmanuel Macron sur l’affaire de l’écrivain Boualem Sansal incarcéré depuis la mi-novembre dernier.

Le Gouvernement algérien a rejeté et condamné les propos tenus par le Président français, Emmanuel Macron, les qualifiant d’«immixtion éhontée et inacceptable dans une affaire interne», indique mardi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

 «Le Gouvernement algérien a pris connaissance, avec beaucoup d’étonnement, des propos du Président français concernant l’Algérie, qui déshonorent, avant tout, celui qui a cru devoir les tenir de manière aussi désinvolte et légère. Ces propos ne peuvent être que réprouvés, rejetés et condamnés pour ce qu’ils sont, une immixtion éhontée et inacceptable dans une affaire interne algérienne», précise la même source.

«Ce que le Président français présente indûment et faussement comme une affaire de liberté d’expression n’en est pas une au regard de la loi d’un Etat souverain et indépendant. Elle relève essentiellement d’une mise en cause de l’intégrité territoriale du pays, un délit punissable par la loi algérienne», ajoute le communiqué.

Lundi 6 janvier 2025, Macron s’est violemment attaqué à l’Algérie lors d’une réunion annuelle avec les ambassadeurs français.

Macron a formulé une nouvelle demande à l’Algérie pour libérer l’écrivain Boualem Sansal, arrêté à la mi-novembre à Alger.

Le président Emmanuel Macron a estimé, lundi 6 janvier, que l’Algérie se « déshonore » en ne libérant pas l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, arrêté à la mi-novembre à Alger. « L’Algérie que nous aimons tant et avec laquelle nous partageons tant d’enfants et tant d’histoires entre dans une histoire qui la déshonore, à empêcher un homme gravement malade de se soigner. Ce n’est pas à la hauteur de ce qu’elle est », a-t-il asséné devant les ambassadeurs français réunis à l’Elysée, rapporte l’Agence France Presse (AFP).