L’écrivain Boualem Sansal a fait appel de sa condamnation à 5 ans de prison ferme et à une amende de 500.000 dinars par le tribunal correctionnel de Dar El Beïda (Alger). La date du procès en appel n’est pas encore fixée.

Les dernières actualités autour de cette affaire laissent présager un allègement de la peine d’emprisonnement, voire une libération de l’écrivain franco-algérien à travers une grâce présidentielle. Cette annonce intervient deux jours après un appel entre Emmanuel Macron et le président algérien Abdelmadjid Tebboune pour relancer le dialogue entre les deux pays, au cours duquel le sort de Boualem Sansal a été évoqué.

Boualem Sansal a été condamné le 27 mars 2025 à cinq ans de prison ferme et à une amende de 500.000 dinars.

L’écrivain franco-algérien qui est apparu en bonne santé peut faire appel de cette condamnation. Le procureur de la République près du même tribunal avait requis, jeudi 20 mars 2025, une peine de 10 ans de prison ferme ainsi qu’une amende d’un million de dinars algériens à l’encontre de Sansal Boualem.

Détenu depuis le 16 novembre 2024, l’écrivain est poursuivi pour « atteinte à l’unité nationale, outrage à un corps constitué, pratiques portant préjudice à l’économie nationale, ainsi que de possession de vidéos et publications menaçant la sécurité et la stabilité du pays ».

« Les enquêteurs ont découvert, en exploitant son téléphone portable et son ordinateur, « des contenus portant atteinte aux institutions constitutionnelles, civiles et militaires et à l’État algérien », selon echoroukonline.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi à cette condamnation de l’écrivain franco-algérien.

« Je veux ici dire tout mon soutien à M. Sansal et à sa famille », a déclaré le présent Macron, répondant à une question d’un journaliste lors de la conférence de presse de clôture de la « réunion sur la paix et la sécurité pour l’Ukraine », tenue jeudi à Paris avec la participation de 31 délégations européennes.   

Emmanuel Macron a lancé un appel aux « hautes autorités algériennes, pour pouvoir redonner sa liberté à Boualem Sansal.