La ministre française de la Culture, Rachida Dati, d’origine marocaine, a effectué lundi 17 février une visite officielle de deux jours au Sahara occidental. L’Algérie a réagi ce mardi 18 février à cette visite par le biais d’un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

Cette visite a été qualifiée par l’Algérie de « mépris insigne de la légalité internationale ». La visite d’un membre du gouvernement français au Sahara occidental est d’une gravité particulière et traduit un « mépris insigne de la légalité internationale » de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité, indique ce mardi un communiqué du ministère des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines.

« La visite d’un membre du Gouvernement français au Sahara Occidental est d’une gravité particulière. Elle est condamnable à plus d’un titre. Elle traduit un mépris insigne de la légalité internationale de la part d’un membre permanent du Conseil de Sécurité », lit-on dans le communiqué. « Elle aide à la consolidation du fait accompli marocain au Sahara Occidental, territoire où un processus de décolonisation reste inachevé et où l’exercice d’un droit à l’autodétermination demeure inaccompli », ajoute la même source.

Enfin, « la visite malvenue du membre du Gouvernement français renvoie l’image détestable d’une ancienne puissance coloniale solidaire d’une nouvelle. Ce faisant, le Gouvernement français se disqualifie davantage et s’isole par rapport à l’action des Nations Unies visant à hâter un règlement du conflit du Sahara Occidental sur la base d’un strict respect de la légalité internationale », conclut le communiqué.