L’Algérie a décidé de ne pas recourir actuellement à l’exploitation ce certaines terres rares. Le pays a décidé de les laisser pour les générations futures. Cette décision a été prise lors de la réunion du Conseil des ministres tenue dimanche 9 février 2025.
Le président Tebboune a ordonné « l’exclusion de l’exploitation de certaines terres rares, des investissements étant un bien destiné aux générations futures », a indiqué un communiqué du Conseil des ministres.
Lors de la même réunion, un projet de loi régissant les activités minières a été approuvé. « Un projet de loi régissant les activités minières a été approuvé, en tenant compte d’une série de consignes et d’orientations », lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Dans ce cadre, le président de la République a réaffirmé que l’activité minière revêtait une importance particulière pour l’Etat et exige la garantie de moyens modernes pour le développement et le contrôle de cette activité vitale. Il a également ordonné « d’introduire les nouvelles technologies et les solutions scientifiques, d’écarter tout ce qui est bureaucratique dans les opérations de recherche et d’exploitation, au regard des potentialités dont dispose le pays dans le domaine des mines, comme c’est le cas concernant l’activité du marbre. »
A cette occasion, le président de la République a ordonné « l’élaboration d’une approche globale sur les méthodes les plus efficaces pour investir davantage dans ce secteur, à travers l’élaboration de nouvelles études plus approfondies et à même de garantir l’avenir des générations futures », a indiqué le communiqué.